- mélique
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• v. 1900; gr. melikos « qui concerne le chant »♦ Hist. littér. Se dit de la poésie lyrique grecque, et spécialt de la poésie chorale.I.⇒MÉLIQUE1, subst. fém.BOT. Plante monocotylédone herbacée (de la famille des Graminées), à gros épillets arrondis et à feuilles molles, utilisée comme fourrage et parfois comme ornement. Annie, il y a dans les champs, chez nous, une graminée fragile qui vous ressemble, à tige mince, avec une lourde chevelure de graines qui la courbe toute. Elle a un joli nom que je vous donne quand je pense à vous: «la mélique penchée» (COLETTE, Cl. s'en va, 1903, pp.201-202).Prononc. et Orth.:[melik]. Lar. Lang. fr.: melica ou mélique. Étymol. et Hist. 1. 1572 melica «plante herbacée des régions tempérées, qui fournit un fourrage» (A. DU PINET, trad. de P. A. MATTIOLI, Commentaires sur les six livres de P. Dioscoride, p.180); 2. 1791 mélique (VALM. d'apr. FEW t.6, 2, p.87b). Empr. à l'ital. melica, de même sens (XIVe s. ds BATT.), du lat. milica «sorgho», dér. de milium «millet». Bbg. HAUDRICOURT (A.). J. B. Monet de Lamarck, botaniste et lexicogr. In: Congrès Internat. de Ling. et Philol. Rom. 13.1971. Québec, 1976, t.1, p.713.II.⇒MÉLIQUE2, adj.HIST. DE LA LITT. Relatif à la poésie lyrique grecque, notamment la poésie chorale. Poésie mélique. Le livret de Thaïs, tout en offrant l'apparence de la prose, n'est pas en prose. Son auteur l'intitule «poème mélique» (BRUNEAU, Mus. hier et demain, 1906, p.45).Prononc.:[melik]. Étymol. et Hist. 1903 (Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat. melicus «musical, harmonieux; lyrique», gr.
«qui concerne le chant», dér. de
«chant».
1. mélique [melik] n. f.❖♦ Bot. Plante monocotylédone (Graminacées) des régions tempérées, herbacée, vivace, qui fournit un fourrage très apprécié des ovins.————————2. mélique [melik] adj.ÉTYM. V. 1900; grec melikos « qui concerne le chant ».❖♦ Hist. littér. Se dit de la poésie lyrique grecque, et, spécialt, de la poésie chorale.
Encyclopédie Universelle. 2012.